dimanche 27 août 2006

Semi marathon d'heudebouville

Dimanche 27 août, on est à 1 mois du marathon de dunkerque et c’est la date que nous avons choisie pour un premier semi d’automne, histoire de tester la condition physique et voir si le programme d’entraînement porte ses fruits…Pas facile de trouver un semi marathon en cette fin d’août et c’est donc à Heudebouville (27) que nous nous retrouvons ce dimanche matin moi et ma sœur, avec environ 150 participants.Au programme, un semi très vallonné dans la vallée de la seine et un final de 1800 mètres en montée avec un chronométrage dédié pour un classement du meilleur grimpeur (plutôt original !) L’organisation semble assez sérieuse pour une course qui n’a que 3 ans d’existence et le départ est donné à l’heure par un beau coup de fusil (qui a dû réveiller tous les habitants du village…)Comme d’habitude, je pars trop vite et pourtant je me fais doubler de tous les côtés (des extra terrestres ou des-encore-plus-euphoriques-que-moi ??) Je me décide à temporiser un peu (pas facile quand les sensations sont bonnes…)Bon y a quand même cette envie de soulager un besoin naturel apparue au bout d’environ 800m malgré 3 pauses pipi dans l’heure précédente et rien bu depuis !! (nb : si quelqu’un peut m’expliquer le phénomène je suis preneur !!) Tant pis, je ferais avec, pas vraiment envie de casser le rythme dès maintenant…Après 2 premiers km en 8mn (vraiment trop rapide…), je passe le 5ème en 23’ : déjà mieux.. Je pense que c’est encore un peu trop vite mais je suis à l’abri dans un petit groupe et j’ai pas vraiment envie de me faire décrocher (doit aussi y avoir un peu d’orgueil mal placé, mais on se refait pas..)ça y est on commence les hostilités : une grande descente dans un sous bois et forcément après une belle montée assez raide mais plutôt courte… pas de mal, sauf que sans vraiment le vouloir j’ai lâché tout le monde dans la montée et je me retrouve tout seul… Pas grave, je continue au même rythme et on verra bien (toujours aussi cette histoire d’orgueil qui m’empêche de ralentir pour attendre mon ancien groupe..)On est au point le plus haut du parcours et la vue sur la vallée de la seine mérite le détour !Les kilomètres déroulent tout seul : quelques petites montées descentes… je retrouve certains membres de mon ancien groupe dans les descentes (qui a quand même bien explosé) et reprend un peu d’avance dans les montées (nb : penser à m’améliorer dans les descentes…)Une grande montée bien casse pattes nous mène au km 10 puis à la mi parcours : temps de passage 49’15’’ (toujours rapide mais je redoute la montée finale donc je préfère prendre de l’avance sur la première partie)Une grande descente nous amène au 13ème kilomètre passé à l’heure de course et nous arrivons au bas du parcours : fini les descentes, à partir de là plus que du plat avant la dernière côte.. Fallait bien que ça s’arrête..Une ligne droite face au vent entre le 14 et le 15 et c’est le coup de moins bien : jambes un peu lourdes et un sentiment de fatigue général qui m’envahit… hum. !!... Serais je parti sur des bases un peu ambitieuses ??? Pas le temps de trop m’interroger : je vois le ravitaillement du 15, je m’arrête quelques secondes pour boire et engloutir quelques abricots secs. Je repars et tout va mieux : déjà on est rentré dans les bois et on a plus le vent et les abricots me donnent le coup de fouet dont j’avais besoin (enfin je sais pas si c’est les abricots, l’eau, le vent qu’on a plus, le fait de s’arrêter ou autre chose, mais en tout cas j’ai retrouvé mes jambes et mon moral !)On arrive sur les bords de Seine (et aussi sur les bords de propriétés qui valent autant le coup d’œil que leurs pesants de cacahouètes !!), le parcours est toujours roulant et j’ai réussi à rattraper un petit groupe que j’avais en point de mire depuis quelques km (ça aussi ça joue sur le moral !!)Pas tellement le temps d’en profiter car on arrive au moment fatidique : dernier ravitaillement et le chrono est lancé pour les derniers 1800m : ça fait environ 1h30 que l’on est parti… Va pas falloir traîner pour les 1h40…Les premières centaines de mètres sont les plus pentues et malgré une grosse diminution de rythme je ne vois vite plus personne autour de moi (toujours pas compris pourquoi je doublais toujours dans les montées et pas dans les descentes alors que je m’entraîne quasiment tout le temps sur du plat…)Là ça devient vraiment dur car les km précédents se font un peu sentir et la pente reste quand même raide : 1h37, il reste 400m, ça va le faire ! il commence à y avoir du monde sur les bords de route, la ligne d’arrive qui se rapproche… ça y est ! 1h39’06’’Quelques étirements plus tard et re-des abricots secs (suis fan de ces trucs là), je redescend une partie de la côte pour attendre ma sœur et finir avec elle… (pour son premier semi, je lui ai pas choisi le plus facile…)Finalement, elle terminera en 2h16’ avec un gros coup de chapeau car elle n’aura jamais arrêté de courir même dans la dernière montée..Coup de chapeau également à l’organisation de cette course fort sympathique (cadeaux à tous les participants : un petit sac à dos quechua garni de quelques conneries bien pensées !) avec une gestion sans reproches et à l’arrivée une course qui mériterait un nombre beaucoup plus élevé de participants !!!! (avis aux amateurs !!)Le vainqueur terminera en 1h19, le classement officiel est encore à venir mais un coup d’œil discret me permet de voir que je suis 37ème.Plus de CR avant le marathon du 24/09..

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