Trail côte d’opale – 58,5 km / 1500m D+.
Depuis quelques années maintenant que je fréquente la région avoisinante de Boulogne sur Mer où réside ma belle-famille, je m’étais fixé comme objectif de participer au Trail de la côte d’Opale.
Pour sa quatrième édition, l’organisation avait fait les choses en grand : 4 parcours (6,5 km, 17km, 37km et 58,5km) avec 3000 partants, dont pas mal de têtes d’affiche en lice pour le championnat de France.
J’avais profité de cette course et de la réunion de famille du week end pour le baptême de notre petite Lou-Ann, pour offrir à mon beau-frère l’inscription à son premier Trail (17km).
C’est donc accompagné de Matthieu et de ma sœur, qui, pour des raisons évidentes de grossesse fort avancée, sera pour une fois uniquement spectatrice, que nous nous dirigeons vers le village de Wissant pour un départ commun à tous les parcours en ce dimanche matin.
On n’est pas vraiment en avance donc Elo nous dépose rapidement dans le centre et on se rend au petit trot en direction de la plage où le départ doit être donné à 9h15.
Côté préparation, c’est encore une fois très très light (3 semaines d’entraînement, dont cette semaine où je me suis entraîné à.. dormir… mais avec la petite qui sort ses dents… c’est pas top…), mais encore une fois le moral est plutôt pas mal, d’autant que la météo s’annonce incroyablement bonne pour la région (on voit presque le soleil… non je rigole, il fait vraiment beau)
Un peu de retard pour amener tout le monde devant la ligne de départ ; le temps de voir Thierry Breuil se faire interviewer avant de remporter haut la main le trail long en un peu plus de 4h (…) et c’est parti à 9h30 !!
Matthieu a décidé de m’accompagner sur la partie commune à nos parcours, à savoir environ 13-14km et c’est sur des bases assez élevées qu’on enchaîne les 5 premiers km de plage : il faut dire que les conditions sont plutôt bonnes pour se mettre en jambe : pas trop de vent, du sable pas trop mou et une bande de plage suffisamment large pour que tout le monde ne se marche pas dessus (heureusement, vu le monde…)
Le peloton s’étire au fur à mesure des km et c’est dans le premier tiers que nous abordons la montée du cap Blanc nez –première difficulté, mais non des moindres- ; quelques bouchons, mais moins que ce que je ne craignais, la montée se fait tranquillement ; beaucoup de monde pour nous encourager… on se croirait dans la montée de l’Alpe d’Huez !!!
On passe le premier point de contrôle au km 6.5 -fin du premier parcours- en un peu plus de 40 minutes et on enchaîne la suite du parcours…
Quelques km bien roulants, on conserve une moyenne aux alentours de 10-11km/h et on plonge dans la vallée sous un ciel qui se dégage de plus en plus…
Après une succession de petites montées / descentes pas trop casse-pattes on arrive à la bifurcation des parcours et je laisse Mathieu rejoindre l’arrivée du 17km en 1h40 à une belle place pour sa première course (en plus, il aurait pu aller plus vite s’il ne m’avait pas accompagné…)
Pour ma part, je me sens bien, je sais que je devrais baisser la moyenne à un moment donné, mais pas trop envie de changer de rythme pour le moment… On arrive à la dernière difficulté du moment (Mont Roti ?) avant de replonger vers Wissant…
Deuxième point de contrôle à Wissant : 23km / 2h19 (10km/h de moy) : à priori le plus gros du dénivelé est passé !!
Petit coucou à Elo et Matthieu ; petit arrêt au ravito et c’est reparti !
On sort de la ville, passage dans les dunes et deuxième séparation de parcours : du coup, il ne reste plus que les coureurs du trail long et… ça fait quand même du monde devant et derrière ! moi qui pensait que j’allais me retrouver tout seul c’est raté…( L)
Surtout qu’on enchaîne une longue partie sur la plage jusqu’au Cap gris Nez ; Toujours beaucoup de monde pour nous encourager (l’hospitalité du Nord c’est par une légende !!!), surtout des familles et quelques touristes anglais un peu surpris de voir passer ces gens bizarres en short…
On attaque une partie très sympa toujours le long de la mer, mais au dessus de la falaise, donc un peu plus technique et un peu moins monotone (sable, escaliers, cailloux…)
On passe le 30ème kilomètre en 3h20 et un bénévole m’annonce à la 232ème place (il a du courage de compter jusque là… J), les jambes se font un peu lourdes et je ralentis le rythme… surtout que je n’ai aucune prétention de chrono et que l’objectif est uniquement de se faire plaisir pour -peut être- le seul trail de l’année…
Du coup, on fait le yoyo avec un groupe de coureurs en fonction de l’état de forme de chacun (je te passe devant, tu me rattrapes…)
Bon, le temps passe, mais le ravito n’arrive toujours pas… il me semblait pourtant qu’il était au 37ème… pas possible, j’ai pas pu autant baisser la moyenne horaire !!! Surtout que je n’ai quasiment pas arrêté de courir depuis le début…
En fait, le ravito est au 40ème (4h30) et je me pose 5 minutes pour me refaire une petite santé et un petit moral !! La santé revient vite après un petit grignotage agrémenté de quelques verres de coca et le moral revient aussi après un petit coup de fil à ma chérie !!
C’est donc bien requinqué que je repars pour quelques kilomètres de plage de galet au sud d’Ambleteuse, avant d’attaquer les dunes de la Slack sous un soleil presque Méditerranéen !!
Le passage dans les dunes est moins compliqué que je ne craignais, car quelques passages dans la forêt permettent de ne pas trop souffrir de la chaleur…
En plus, ça rajoute une vraie originalité au parcours ! (bah oui, les dunes c’est pas que dans le désert et dans le bassin d’arcachon…)
Par contre, le genou gauche me titille un peu et je dois régulièrement m’arrêter pour m’étirer car je ne souhaite pas vraiment revivre une blessure handicapante au niveau du tendon rotulien…
Ceci dit, je sais que maintenant le parcours est roulant jusqu’à la fin et que donc, je finirais la course hormis blessure de dernière minute…
Je cours maintenant avec un groupe d’une vingtaine de traileurs avec qui on continue notre jeu du yoyo –même s’il s’allonge de plus en plus avec certains… L’ambiance est très conviviale, d’autant que la gentillesse du public et des bénévoles nous fait vraiment chaud au cœur… Je ne suis pas sûr d’avoir vécu ça à ce point sur une autre course… !!
Le 50ème kilomètre est passé en un peu plus de 6h et je sais que maintenant ça va se jouer au moral pour finir en courant…
Je tiens toujours un petit rythme tranquille aux alentours des 8 km/h, mais évite au maximum de m’arrêter pour marcher… Ah, un trailer qui a des crampes : je m’arrête quand même lui donner un coup de main… et on repart !!
Dernier passage technique dans les marais avec une traversée de rivière : je m’arrête au milieu pour me rafraîchir les jambes ! et c’est l’arrivée dans Marquise…
Pour une fois, le parcours n’est pas trop biscornu avant la ligne d’arrivée et je suis presque étonné de voir le portique d’arrivée au détour d’un virage : du coup, je fais le sprint avec une traileuse sympathique et passe la ligne devant la famille et belle-famille réunie (jamais eu autant de monde pour me voir courir !!) en un peu plus de 7h… (228ème / 529)
Bilan :
-Très beau parcours avec des portions très différentes : on ne s’ennuie jamais !
-Ambiance très sympa que ce soit dans la course ou au niveau des spectateurs et bénévoles !!
-Plutôt content de la performance au vu de l’entraînement plus que réduit…
mardi 28 septembre 2010
TRAIL DE LA COTE D'OPALE 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire