FOULEE SURESNOISE

3 ans après mon dernier long trail… et accessoirement la naissance de mes deux filles, l’objectif était pour moi de me remettre progressivement à la course et d’augmenter les distances pour arriver à boucler un ultra courant 2014.

C’est donc modestement que je me présente sur un 10 km route ce dimanche 15 septembre à Suresnes sous un beau soleil automnal. Je dis modestement car je n’ai repris les entraînements que quelques semaines auparavant et que ces derniers ses sont bornés à des petites sorties courtes avec assez peu de fractionné…

La « foulée suresnoise » est en fait une course internationale assez renommée et nous ne serons pas loin de mille au départ. L’organisation est très bien rôdée, le parcours (2 boucles de 5 km) semble très rapide et les conditions sont optimales (15°C, pas de vent…). Un petit échauffement sur les bords de seine et je me place sur la ligne de départ, suffisamment large pour qu’il n’y ait pas de bousculade.

9h30 : Le départ est donné ! Comme à mon ancienne habitude, je pars trop vite et je sais que je devrais sûrement ralentir… mais comme je viens sans vraiment de repère, je me dis que ça sera un moyen de tester mes limites…

Je me cale dans un groupe et je me sens plutôt bien ! Je rate la borne du  1^er km, mais passe au 2^ème en 8’06, ce qui confirme ma première impression puisque je visais plutôt les 4’30 au km…

Pas grave, je continue sur le même rythme… que je tiens jusqu’au 5^ème km (20’30) et la fin de la première boucle. Le parcours est effectivement rapide, quasiment pas de dénivelé, et plutôt agréable !

Je cherche à suivre désespérément une demoiselle qui vient de me doubler, mais je dois ravaler mon orgueil car elle s’éloigne inexorablement sans que je ne puisse rien y faire…

Le 6^ème km est assez dur car je me retrouve isolé avec un petit groupe une cinquantaine de mètres devant moi, mais que je n’arrive pas à rattraper… Je sens que mon rythme diminue sensiblement ce que me confirme mon chrono (4’26 pour ce km).

Je rejoins un coureur vers le 7^ème km et reste dans sa foulée en serrant les dents… Finalement, je n’ai pas trop le temps de gamberger et le moral remonte un peu quand je vois que j’ai un peu accéléré (4’20).

Du coup, au 8^ème km quand je sens que le coureur qui m’accompagne a une baisse de rythme, je le motive à s’accrocher et lui sers de lièvre, autant pour lui que pour m’éviter de me retrouver à nouveau seul…

Nous restons donc ensemble jusqu’au dernier km à une vitesse quasi constante et je me paye même le luxe de finir au sprint pour éviter de me faire rejoindre par un autre coureur qui revenait de l’arrière !

Bilan : 42’18 (175/803) Je suis satisfait du chrono… un peu moins de la gestion de course (c’est pas encore ce coup ci que je ferai un negative split…)